Vers 1957, la figure se dissout, et bientôt les surfaces colorées juxtaposées sur la toile vont s’ouvrir pour libérer le trait, le geste. Cette gestualité du trait opère d’abord sur un fond presque monochrome, avant d’envahir toute la surface du tableau, avec des toiles parfois très empâtées, couvertes d’une épaisse couche de peinture posée au pinceau ou au tube ou raclée à la spatule.
La tonalité, dans les premières années 60, se fait souvent plus sombre. Il y a de la fougue, de l’élan, de la véhémence parfois, et beaucoup de liberté : le motif est oublié, la peinture déploie toutes ses gammes.