Toujours dans la vibration et la luminosité, l’artiste poursuit sa danse des couleurs, avec des surfaces monochromes intenses, riches d’une mystérieuse et impalpable épaisseur qui produit parfois un effet presque crayeux, ou une impression de bâche, avec des griffures, des traces, comme un trait dans la glace en train de prendre, ou une traînée dans la neige ou dans un ciel. Pièce majeure de cette période, la Symphonie en trois mouvements, aux dimensions exceptionnelles, aux surfaces à la fois dépouillées et porteuses de très nombreuses couches, en particulier dans le panneau central du triptyque.